Assurance-vie
Vous souhaitez ouvrir un contrat d’assurance-vie ? Vous êtes perdus dans le lot d’informations ? Vous aimeriez savoir s’il est pertinent d’ouvrir une assurance-vie ? Il est important d’étudier votre situation afin de mettre en place un contrat d’assurance-vie adapté à votre situation.
Quelques dées reçues sur le capital versé au sein d’un contrat d’assurance-vie
"L'assurance vie n'est qu'un moyen pour assurer un capital pour nos proches en cas de décès."
Un contrat d’assurance-vie est un excellent outil de transmission d’un capital pour sa fiscalité. Le capital épargné dans le contrat d’assurance-vie est accessible pendant toute la durée de vie du souscripteur, ce qui signifie que les bénéficiaires ne doivent pas payer de droits de succession sur les sommes inférieures à un certain montant. Cela permet d’éviter que le capital versé dans un contrat d’assurance-vie n’entre dans la succession et ne soit donc soumis à une forte fiscalité.
En outre, les contrats d’assurance-vie peuvent également fournir une protection des revenus en plus de la sécurité financière pour les bénéficiaires, ce qui en fait un choix d’investissement judicieux ainsi qu’une source de tranquillité d’esprit pour les membres de la famille. De plus, un contrat d’assurance-vie est très souple, il peut y avoir différents modes de gestion, différents types de versements (versements libres ou programmés) et on peut choisir entre deux types d’actifs: les unités de compte et les fonds en euros. Il est possible donc, d’avoir de placer un capital de la même façon que dans un PEL au sein d’une assurance vie, car, pour information, dans le PEL il s’agit de fonds euros.
"Le capital d'un contrat d'assurance vie est bloquée pendant une durée déterminée."
Un contrat d’assurance-vie ne fonctionne pas comme un plan d’épargne logement (PEL). Avec un PEL, vous ne pouvez pas retirer d’argent de votre compte ; cependant, les contrats d’assurance-vie permettent le retrait d’une partie ou de la totalité des fonds dans un délai de quelques semaines. Le montant et le calendrier des retraits doivent être soigneusement étudiés, car la fiscalité et les performances des placements peuvent être fortement influencées par la manière dont vous gérez votre contrat d’assurance-vie.
"Un contrat d'assurance vie est une prévoyance qui permet de couvrir les aléas de la vie type accidents, elle permet de toucher un capital ou une rente en cas d'accidents de la vie."
Oui, un contrat d’assurance vie peut être perçue comme une prévoyance en cas d’aléas de la vie. On peut mettre x euros de côté afin d’amortir les coups durs. Cependant, il ne faut pas le confondre avec un contrat de prévoyance santé.
La prévoyance santé est un contrat pour lequel nous cotisons afin d’avoir des garanties en cas d’aléas de la vie. Quand on construit son patrimoine, notamment quand on est indépendant, il y a tout intérêt d’avoir une prévoyance santé pour le sécuriser. En cas d’aléas de la vie comme une perte d’emploi, il peut être compliqué de conserver son patrimoine. Tout comme l’assurance vie, choisir un bon contrat de prévoyance adaptée à votre situation est essentiel.
"L'assurance vie fonctionne de la même façon pour tous les objectifs de la vie et tous les profils."
Il n’existe pas deux contrats d’assurance vie identiques, même si elles proviennent de la même compagnie. La raison en est que le patrimoine, le profil investisseur et les objectifs de chaque preneur d’assurance sont uniques. En fonction de ces facteurs, la répartition des actifs d’un individu changera également. L’allocation d’actifs et sa gestion au sein d’un contrat est la manière dont les investissements sont répartis entre différents types d’actifs tels que les actions, les obligations, les fonds communs de placement, etc. C’est pour toutes ces raisons qu’on ne peut pas comparer seulement au niveau de la rentabilité deux contrats d’assurance-vie.
Lorsqu’il s’agit de choisir un contrat d’assurance vie, il est important de tenir compte de ses objectifs et de son horizon d’investissement. L’assurance-vie peut être adaptée à n’importe quel budget ou stratégie d’investissement. Cependant, sans les conseils appropriés, il peut être difficile d’identifier le contrat qui correspond à ses besoins.
Fonctionnement d’un contrat d’assurance vie
Un contrat d’assurance vie est un accord juridiquement contraignant entre trois parties : un assureur, un assuré et un bénéficiaire. L’assuré paie les primes à l’assureur qui s’engage soit à verser l’épargne sous forme de capital ou de rente à l’assuré lorsqu’il le demande (assurance vie), soit à la verser à des bénéficiaires désignés en cas de décès de l’assuré (assurance en cas de décès).
Le montant épargné par l’assuré grâce à ce contrat peut produire des intérêts, qui seront imposables en cas de retrait. En outre, le contrat d’assurance-vie offre à la fois souplesse et sécurité, car il existe différents types de couverture et d’options de paiement. Par exemple, certains contrats permettent de désigner plus d’un bénéficiaire et de changer de bénéficiaire pendant toute la durée du contrat. En outre, même si la loi ne l’exige pas, de nombreux assureurs prévoient des formes de prestations en cas de décès, telles que des paiements échelonnés ou des prestations de revenu de survivant. En somme, un contrat d’assurance-vie est totalement personnalisable. La souplesse et les options diffèrent selon la compagnie d’assurance-vie.
L’objectif principal de ces contrats est de transmettre à une ou plusieurs personnes et de la ou les protéger par le preneur d’assurance-vie ou l’assuré grâce à leur investissement financier initial. De cette manière, les personnes qui restent bénéficient d’une sécurité financière dans les moments de deuil et de tragédie. Par conséquent, l’assurance vie peut être considérée comme un moyen d’atténuer les risques liés à la mortalité tout en offrant la tranquillité d’esprit de savoir que les personnes qui restent seront bien prises en charge financièrement, quoi qu’il arrive. C’est en ce sens qu’on peut considérer l’assurance-vie comme une prévoyance.
Les différents supports dans un contrat d’assurance vie
Les contrats d’assurance-vie offrent la possibilité de diversifier ses placements à travers différents supports. Les fonds en euros offrent des rendements plus faibles mais garantissent la sécurité du capital, tandis que les unités de compte offrent des rendements plus élevés en contrepartie d’un risque plus important. Ils peuvent comprendre plusieurs classes d’actifs telles que les actions, les obligations, les matières premières, l’or et le pétrole, les devises et l’immobilier.
Les contrats d’assurance-vie multisupports permettent d’accéder à un univers d’investissement plus large que beaucoup d’autres formes de placements. Les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) permettent également de s’exposer à l’immobilier en achetant des parts de sociétés spécialisées ; les revenus générés par les biens locatifs sont abrités dans l’enveloppe créée par le contrat d’assurance-vie et ne sont donc pas imposés en tant que tels. C’est une belle façon de profiter de la fiscalité de l’assurance-vie et éviter la fiscalité de l’investissement locatif.
Les contrats d’assurance-vie haut de gamme permettent souvent d’accéder à des investissements qui ne sont pas disponibles par d’autres moyens conventionnels, ce qui donne à l’investisseur la possibilité d’explorer de nouveaux domaines et d’augmenter potentiellement ses gains. Quels que soient les besoins et les préférences de chaque investisseur, les contrats d’assurance-vie peuvent répondre à ses besoins et l’aider à atteindre ses objectifs financiers.
Fiscalité

En raison de la succession des réformes et des lois de finances, le traitement fiscal des rachats d’assurance-vie dépend de la date à laquelle les primes ont été versées sur les contrats (versement libre et programmé). Pour les primes versées avant le 27 septembre 2017, le régime d’imposition actuel reste en vigueur. Il s’agit de l’application du barème progressif de l’impôt sur le revenu en cas d’option globale pour l’ensemble des revenus mobiliers. En revanche, pour les primes versées après cette date, des règles d’imposition plus complexes s’appliquent.
Si le total des primes nettes n’excède pas 150 000 euros, trois taux d’imposition distincts sont appliqués en fonction de l’ancienneté des primes versées : 35 %, 15 % ou 7,5 % + 17,2 %. Si le total des primes nettes dépasse 150 000 euros et que le contrat a moins de 8 ans, 12,8 % + 17,2 % s’appliquent ; toutefois, si le contrat a plus de 8 ans, une partie des revenus (relatifs aux primes ne dépassant pas 150 000 euros) sera taxée à 7,5 % + 17,2 %, tout revenu supplémentaire étant taxé à 12,8 % + 17,2 %. Comme indiqué précédemment, une option globale pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu peut également être formulée par les contribuables dans l’un ou l’autre de ces cas.
Les rachats effectués après 8 ans donnent droit à certains abattements fiscaux, dont 4 600 euros pour les personnes seules et 9 200 euros pour les couples, afin de garantir des niveaux d’imposition équitables pour tous les produits d’assurance-vie dans le cadre de la nouvelle réglementation.
152.500 euros, c’est le montant maximum du capital qui peut être exonéré d’impôt pour le bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie qui n’est ni le conjoint ni le partenaire pacsé du souscripteur décédé. Cet abattement s’applique à l’ensemble des contrats ouverts par un même souscripteur au profit d’un même bénéficiaire, et il peut être porté à 305.000 euros si deux souscripteurs distincts ouvrent chacun un contrat d’assurance-vie au profit d’un même bénéficiaire. Cet abattement a été introduit dans la loi française à partir du 13 octobre 1998 et s’applique également aux versements effectués avant cette date sur des contrats plus anciens. L’exonération fiscale s’applique quelle que soit la date des versements, à condition qu’ils aient été effectués avant le 70e anniversaire du souscripteur.
Pour les contrats souscrits après le 20 novembre 1991 mais alimentés par des versements effectués après le 70e anniversaire du preneur d’assurance, seuls 30.500 euros sont exonérés de droits de succession. De plus, dans ce cas, l’exonération doit être répartie entre tous les bénéficiaires impliqués dans ces opérations.
Garanties d’un contrat d’assurance-vie
De votre vivant
Un contrat d’assurance-vie est l’un des produits d’investissement les plus fiables et les plus sûrs qui soient. Elle garantit à vie que votre argent sera restitué d’une manière ou d’une autre, soit sous forme de capital, soit sous forme de rente à votre famille en cas de décès. Le lecteur est invité à bien prendre connaissance de la suite afin de bien comprendre les garanties en cas de vie au sein d’un contrat d’aassurance-vie.
Dans les contrats d’assurance-vie monosupports libellés en euros, l’épargne investie et les intérêts versés sont garantis par l’assureur, ce qui signifie que vous pouvez être certain de récupérer tout ou partie de votre investissement.
Les contrats d’assurance-vie multisupports offrent une protection légèrement différente : si le nombre d’unités de compte investies est garanti par l’assureur, leur valeur peut fluctuer en fonction du type de placements dans lesquels elles sont investies (SICAV, FCP, etc.). Toutefois, la part épargnée sur un fonds en euros dans ces contrats multi-supports reste garantie par l’assureur.
Les protections offertes par le contrat d’assurance-vie en font un moyen incroyablement sûr et avantageux d’investir pour des objectifs à long terme tels que la planification de la retraite ou les études supérieures des enfants. De plus, grâce à ses garanties à vie, vous pouvez être sûr que votre argent ne sera pas perdu en cas d’imprévu.
Lors du décès
Lorsque le preneur d’assurance-vie décède avant la fin de la durée du contrat, ce type de garantie décès assure à ses bénéficiaires un montant égal ou supérieur à ce qui a été versé dans le contrat. Ce montant comprend toutes les primes versées (les versements libres et programmés), ainsi que les ajustements effectués en cas de rachats partiels.
Cette garantie est particulièrement avantageuse si le contrat a été investi dans des placements à haut risque qui pourraient potentiellement valoir moins que le total des versements nets effectués avant le décès. Elle peut donc apporter une protection et une sécurité supplémentaires aux personnes qui héritent d’un contrat d’assurance vie.
En outre, ce type de garantie s’applique également aux contrats multisupports libellés en euros, ce qui signifie que les bénéficiaires sont assurés de recevoir une somme fixe, quelles que soient les fluctuations du marché ou d’autres conditions. C’est pourquoi il est important que les assurés potentiels examinent attentivement toutes les options qui s’offrent à eux et évaluent si des garanties complémentaires en cas de décès sont nécessaires compte tenu de leur situation personnelle dans leur contrat d’assurance vie.
Le capital décès d’une assurance vie se présente sous différentes formes et peut contribuer à assurer la sécurité financière des familles des assurés lors de leur décès. Les types les plus courants sont le capital décès minimum, la garantie majorée/indexée et la garantie à cliquet.
Le capital décès minimum implique que les bénéficiaires reçoivent une somme équivalente au capital total versé dans le contrat par le souscripteur d’assurance-vie, moins les frais (gestion par exemple) ou les rachats éventuels. Ce montant est généralement utilisé comme niveau de base pour tous les contrats d’assurance vie ultérieurs et permet qu’au minimum ce montant soit restitué en cas de décès du souscripteur au contrat d’assurance-vie.
La garantie majorée/indexée fonctionne de la même manière que le capital décès minimum, mais avec une revalorisation selon un taux prédéfini (souvent celui du livret A). Ainsi, les bénéficiaires du contrat recevront au minimum le capital investi par le souscripteur-assuré, diminué des frais et des rachats, et majoré de la croissance éventuelle due au taux de revalorisation dans le temps.
Enfin, la garantie dite « à cliquet » permet de s’assurer que les bénéficiaires du contrat reçoivent au moins le capital à son point le plus élevé, atteint à l’époque où les primes étaient encore versées. Ainsi, même si les primes étaient interrompues ou réduites à l’approche ou après l’âge de la retraite, les bénéficiaires du contrat seraient toujours assurés de recevoir un montant raisonnable à leur décès.
Il est important de garder à l’esprit que ces garanties s’accompagnent souvent de coûts associés qui doivent être pris en compte dans le calcul des frais de gestion. Toutefois, ces coûts sont souvent justifiés par le fait que ces contrats d’assurance vie peuvent apporter la sécurité financière nécessaire à ceux qui restent après le décès d’une personne.
Loi Sapin 2
Un dispositif de contrôle a été introduit avec l’adoption de la loi « Sapin 2 », qui vise à promouvoir la transparence et à lutter contre la corruption dans le secteur économique. Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a été habilité par cette loi à suspendre, retarder ou restreindre temporairement les nouveaux versements ou les rachats sur les contrats d’assurance-vie s’il existe une menace grave et bien définie pour le système financier. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à trois mois et pourra être prolongée de trois mois supplémentaires si nécessaire.
Ce mécanisme de contrôle sert de garde-fou contre les risques potentiels qui pourraient survenir au sein du système financier. En introduisant de telles mesures, il contribue à accroître la protection globale des fonds des investisseurs et à renforcer la confiance dans l’environnement économique de la France. En outre, il donne aux institutions financières la possibilité d’intervenir rapidement dans des cas exceptionnels où une action immédiate est nécessaire pour protéger les personnes ou les entreprises concernées.
En cas de défaillance de l'assureur
La garantie en cas de faillite de l’assureur est une protection importante pour les assurés. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et le Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP) peuvent offrir une protection importante à ceux qui détiennent des contrats d’assurance auprès d’un fournisseur particulier qui fait faillite.
L’ACPR intervient en cas de faillite d’un assureur, en invitant des concurrents à reprendre tout ou partie des portefeuilles de produits et des contrats. Si aucun repreneur n’est trouvé, le FGAP intervient pour garantir jusqu’à 70 000 euros par assuré pour l’ensemble des contrats souscrits auprès du même assureur. Ce montant est porté à 90 000 euros lorsqu’il s’agit de rentes versées dans le cadre de contrats d’assurance décès ou invalidité.
Outre cette sécurité financière, ces mécanismes permettent également de ne pas laisser les clients sans couverture d’assurance en cette période d’instabilité. Il est donc essentiel que les assurés connaissent leurs droits en cas d’insolvabilité de leur assureur afin de se prémunir contre les pertes potentielles qui pourraient résulter d’une telle situation.
Modes de gestion
La décision d’investir dans des produits en unités de compte doit être mûrement réfléchie, car elle comporte des risques financiers considérables. Il est important de comprendre les mécanismes de ces produits et les possibilités de rendement et de perte qui en découlent. Dans le cadre d’un investissement au travers d’un contrat d’assurance-vie, différentes méthodes de gestion peuvent être mises en œuvre. Ces méthodes permettent à l’investisseur de décider de l’affectation de son argent et de la personne chargée de prendre les décisions d’investissement.
Par exemple, un investisseur peu enclin à prendre des risques peut confier son argent à l’assureur ou à toute autre société de gestion professionnelle en lui demandant d’effectuer des arbitrages prudents en fonction de son profil de risque et des objectifs qu’il s’est fixés au départ. En revanche, un investisseur à la recherche d’un rendement plus élevé peut opter pour des méthodes de gestion plus agressives telles que la diversification du portefeuille ou l’utilisation d’instruments à effet de levier.
En outre, il est essentiel d’évaluer les offres des différents assureurs-vie lors du choix d’un contrat, car tous n’offrent pas toutes les options de gestion disponibles. Ce processus de comparaison permet à l’investisseur de sélectionner le contrat d’assurance-vie le mieux adapté à ses besoins. Pour faciliter cette procédure, il est intéressant de faire appel à Boussole Patrimoine qui vous présentera des solutions impartiales sur les différents contrats et vous conseillera sur celle qui convient le mieux. La diversité des partenaires auxquels est liée Boussole Patrimoine, permet de garder une objectivité au choix de la solution.
Gestion libre
Comme son nom l’indique, la gestion libre est le mode d’arbitrage par défaut : vous êtes le seul maître à bord. Il vous appartient de choisir la répartition de votre capital sur les supports d’investissement (unités de compte et fonds euros) et de déterminer le montant adéquat investi dans chacun d’eux, tout en veillant à ce que la répartition globale du contrat entre les fonds euros et les produits liés à des unités soit optimale.
Les particuliers qui gèrent eux-mêmes leurs contrats d’assurance-vie doivent donc, entre autres :
– sélectionner les fonds sur lesquels investir (actions, obligations, parts de fonds, produits structurés, etc.) et constituer un portefeuille de placements ;
– déterminer la répartition adéquate entre ces actifs (100 % en unités liées ? 50 % en unités liées et le » reste » en fonds euros ?) ;
– choisir le bon moment pour effectuer des arbitrages ;
– être réactif et surveiller les tendances du marché.
On comprend aisément que ce type de gestion n’est recommandable que pour des investisseurs expérimentés ayant une solide connaissance des marchés financiers. Avec une gestion libre de votre contrat d’assurance vie, vous pouvez effectuer vos arbitrages quand bon vous semble.
Gestion pilotée
La gestion pilotée de votre capital dans un contrat d’assurance vie, également appelée gestion automatisée, est une forme de gestion d’actifs qui permet aux investisseurs de mieux contrôler leurs placements en ayant accès à des options telles que l’arbitrage automatique. Ce processus commence par la définition par l’investisseur de la répartition souhaitée de ses actifs entre différents supports ; ces paramètres guident ensuite une série d’algorithmes qui déterminent quand certains actifs doivent être automatiquement transférés ou rééquilibrés.
En ce qui concerne les options d’arbitrage automatique de votre capital, plusieurs formes sont couramment utilisées. La sécurisation des plus-values est une option qui permet de transférer sur le fonds en euros les plus-values générées par les unités de compte dépassant un seuil prédéterminé afin qu’elles soient définitivement acquises. Une autre option existe, la dynamisation des plus-values. Cela permet de ré-arbitrer (réinvestir), les intérêts générés par la partie placée dans le fonds en euros sur les autres fonds, donc les unités de compte à l’échéance.
L’allocation constante permet de s’assurer que la répartition déterminée au départ (50 % fonds en euros/50 % unités de compte) reste constante tout au long de la vie du contrat, même si une partie augmente au-delà de son pourcentage initial – un rééquilibrage aura lieu pour revenir à l’équilibre initial. L’investissement progressif est une autre option qui peut être activée et qui consiste à augmenter progressivement l’investissement en unités de compte sur une base mensuelle, semestrielle ou annuelle, ce qui permet d’étaler les frais d’acquisition dans le temps. Enfin, la gestion stop loss permet de se prémunir contre les pertes importantes en réinvestissant les sommes issues des unités de compte qui se situent trop en deçà d’une certaine limite (par exemple -5%, -10%) sur un compte de fonds en euros garanti
La gestion sous mandat ou gestion privée
Le mandat de gestion privé dans l’assurance vie a longtemps été considéré comme le meilleur choix. Ce mode de gestion était à l’origine réservé aux plus importantes des contrats d’assurance vie, qui dépassaient souvent plusieurs dizaines ou centaines de milliers d’euros. Aujourd’hui, il est devenu plus accessible pour les contrats moins importants.
Toutefois, se fier à un professionnel ne garantit pas un capital investi sans risques : cette société ne peut être tenue qu’à une obligation de moyens et non pas à une obligation de résultats.
Gestion profilée
La gestion profilée est une option intéressante pour les investisseurs qui souhaitent se concentrer sur leurs objectifs à long terme sans investir trop de temps et d’énergie pour comprendre toutes les complexités des marchés financiers. En choisissant votre profil de risque (ou profil d’investisseur) au départ, vous pouvez déterminer la part de votre capital à investir en unités de compte. Sur cette base, l’assureur ou le gestionnaire professionnel procédera à des arbitrages pour créer un portefeuille d’investissement répondant à vos objectifs.
Les trois profils de risque disponibles dans les portefeuilles d’assurance vie sont le profil prudent, le profil équilibré et le profil dynamique. Dans le cas d’un profil prudent, les investissements sont principalement réalisés en obligations et en produits monétaires, avec des rendements faibles mais aussi des risques moindres. Dans le cas d’un profil équilibré, la partie en unités de compte peut être placée à la fois en actions et en obligations pour obtenir des rendements plus élevés tout en gérant les facteurs de risque. En revanche, les profils dynamiques comportent davantage d’actions et d’investissements à risque avec un potentiel de gain plus élevé.
Quel que soit le profil de risque établi, la gestion profilée d’un contrat d’assurance vie permet d’atteindre le taux de rendement souhaité tout en minimisant les pertes sur une période donnée. L’objectif n’est pas seulement de préserver le capital, mais aussi d’assurer des rendements réguliers grâce à des stratégies efficaces d’allocation d’actifs et de diversification du portefeuille.
Gestion par objectifs
La gestion à horizon est une approche efficace de la gestion de l’épargne à long terme, car elle permet une plus grande flexibilité en termes de risque et de rendement. Les investisseurs peuvent investir dans des instruments plus risqués et potentiellement plus rémunérateurs à mesure qu’ils vieillissent, tout en réaffectant progressivement leur capital à des investissements plus sûrs. Cela garantit que l’investisseur n’est pas exposé à un risque trop élevé à un moment donné.
En optant pour la gestion par horizon, les investisseurs bénéficient d’un plan sur mesure qui tient compte des circonstances individuelles telles que l’âge et l’appétit pour le risque. La répartition des actifs évolue au fil du temps en fonction du profil de l’investisseur ; alors qu’au départ, l’investisseur investit massivement dans des actifs plus risqués, potentiellement plus rentables, la répartition peut être progressivement réorientée vers des investissements moins risqués au fur et à mesure que l’investisseur prend de l’âge. Cela permet aux investisseurs de profiter des avantages des investissements à risque tout en limitant les pertes.
La gestion à horizon aide également les investisseurs à atteindre leurs objectifs financiers en leur permettant d’élaborer un plan global adapté à leurs besoins actuels et futurs. Elle permet aux investisseurs de mieux contrôler leur portefeuille et les aide à aligner leurs objectifs d’investissement sur les objectifs de leur vie, tels que la retraite ou le paiement des frais de scolarité.
Dans l’ensemble, la gestion par horizon est un moyen efficace de gérer l’épargne pour ceux qui ont une stratégie à long terme à l’esprit, leur permettant de sécuriser les gains sans s’exposer à des niveaux de risque excessifs.
Selon votre objectif, votre profil au risque et votre patrimoine, la stratégie sera adaptée.
Frais et droits d’entrée
L’assurance vie fait partie des différents moyens de s’assurer d’une sécurité financière à long terme. Elle présente divers avantages, notamment le fait qu’elle permet une diversification des placements, permettant ainsi aux assurés de profiter pleinement des bénéfices fiscaux offerts par l’État. En outre, elle est protégée contre les fluctuations du marché et peut être utilisée pour transmettre un patrimoine à la génération suivante.
Cependant, l’assurance vie comporte également des frais associés, notamment les frais liés à la gestion des fonds. Ces frais varient selon le type de contrat que vous choisissez et dépendent également du montant investi et du type de support choisi. Ainsi, en optant pour un contrat multi-supports où plusieurs types d’investissements sont réalisés (actions, obligations, etc.), les frais seront plus importants que ceux liés à un contrat simple et mono-support avec une capitalisation exclusive en euro. De plus, si vous optez pour une gestion libre ou discrétionnaire du contrat d’assurance vie afin de pouvoir piloter activement votre portefeuille sur les marchés financiers, il est possible que ces frais soient encore plus importants.
Les droits d’entrée au sein d’un contrat d’assurance vie sont peuvent varier en fonction du conseil et du type de contrat. Les droits d’entrée sur les versements varient selon le montant investi dans le contrat d’assurance vie et selon la rentabilité estimée. Des frais d’arbitrage peuvent également être appliqués si vous modifiez la répartition du capital dans un contrat multisupport, le premier arbitrage de l’année, chez certains, est gratuit.
Les frais de gestion sont normalement facturés annuellement et peuvent être influencés par la méthode de gestion choisie. Ces frais comprennent à la fois les frais de l’assureur ou de la banque et ceux de la société de gestion. Il est important de tenir compte de ces frais lors du choix d’un contrat d’assurance-vie, car ils peuvent augmenter considérablement vos coûts globaux au fil du temps.
Enfin, il est important d’apprécier les frais et droits d’entrée d’un contrat d’assurance-vie selon l’accompagnement du conseiller, la rentabilité ciblée, les fonds choisis et la stratégie adoptée.
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